vendredi 23 janvier 2009

Enfants de Gaza: Le cas de Dalal Abu Aïcha

Enfants de Gaza: Le cas de Dalal Abu Aïcha

Un autre visage de la guerre sioniste contre Gaza

Dalal Abu Aïcha est une fillette palestinienne âgée de 13 ans qui a perdu toute sa famille lors d’un bombardement israélien, son unique lien avec son passé se résume à quelques photos et quelques vêtements de sa famille disparue, des souvenirs mais énormément de tristesse.

La machine de guerre sioniste a bombardé la maison de Dalal , il ne reste plus que des ruines ; ils ont exterminé toute sa famille. La fillette, absente au moment du bombardement, a survécu à cette action criminelle, elle se trouvait chez sa grand-mère.

Dalal a perdu sa maman, son papa, ses deux frères et sa sœur. Les enfants tués avaient tous moins de sept ans.

Dans la maison de ses grands parents, elle ne quitte plus sa grande mère maternelle.

Tout en regardant les photos de sa famille disparue, elle prononce péniblement « ils ont tué maman, papa, mes frères et ma sœur » elle continue en énumérant les noms de ses deux frères et de sa sœur morts « Seyed, Mohammed et Ghaïda... » elle finit par un long sanglot plaintif «je suis devenue orpheline ».

Pour la grand-mère, Dalal reste le seul souvenir vivant de sa fille. Elle a perdu, en un instant, sa fille, son beau fils et ses trois petits enfants ; « cinq personnes d'un coup, Dalal est tout ce qui me reste, le seul souvenir de sa mère qui me reste » dit la grand-mère meurtrie par le chagrin.

Pour la première fois depuis la destruction de la maison familiale il y a deux semaines, Dalal accompagnée par une équipe d’Al Jazeera, se rend sur les lieux du drame. Arrivée sur place, le choc de la fillette est énorme.

De sa maison, il ne reste qu’un amas de ruines. Tout a été détruit, la fillette hésite puis dit «ça c'est ma chambre, et là c'est la chambre de maman. Ici notre salon. Ici dormaient mes frères et ma sœur » en désignant les décombres.

Elle se met à se déplacer dans toutes les directions, et tenter au milieu des décombres de soustraire un souvenir de chaque membre de sa famille, elle prend avec ses petites mains des restes de vêtements et dit « voici le tablier de Ghaïda…et ça c'est la chemise de Mohammed. »

Au milieu de cette immense tristesse, un sourire vient illuminer le visage de la fillette, elle vient de découvrir son chat au milieu des gravats, elle le ramasse et lui dit « c'est fini...c'est fini.... ».

Tous sont partis et il ne lui reste que son chat. Des affaires éparpillées et des souvenirs à rassembler.

Tous sont partis et il ne lui reste que la tristesse, les larmes et un avenir inconnu « Qu'ai-je donc fait de mal ? Pourquoi m'ont-ils privé de ma famille? que leur ai-je fais moi? Et, qu'est-ce que je peux faire ? » Gémit-elle.

Dans cette maison, une famille entière a été bombardée et ses membres ont été tous tués.

Dalal est restée seule comme des milliers d'autres d'enfants de Gaza , qui ont perdu leur père, leur mère, ou leurs frères et sœurs.

Des enfants victimes de la guerre inhumaine que mène les sionistes Israëliens contre un peuple assiégé, affamé et abandonné par tous.

1 commentaire:

  1. C'est quand même malheureux de voir ça . Et après l'on s'étonnera que 10 ou 15 ans plus tard une fille ai envie de se faire exploser . Tout son monde s'écroule et on lui demande de vivre.La voilà qui s'attache à sa grand-mère son seul lien de sang et à son chat seul lien vivant d'avec cette maison et son passé .
    Et nous qui nous plaignions pour des broutilles .

    Il faudrait ramener tous les pilotes de F16, d'hélicoptères et de chars pour qu'ils voient ce qu'ils ont fait et les touristes de la guerre qui contemplaient au loin la destruction de gaza .
    Ce sont des nazis barbares et sanguinaires, il n'y a aucun doute là-dessus et après leurs méfaits, ils vont s'empresser comme d'habitude de faire porter le chapeau à d'autres. Pour quelques roquettes lancées pour protester contre un blocus et toutes tombées dans les champs, ils ont détruits des familles entières en guise de réponse .

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